Aujourd’hui, nous plongeons dans un film intitulé “One Must Wash Eyes”. Maintenant, ce titre à lui seul m’a intrigué, mais laissez-moi vous dire que ce film frappe fort. Explorons l’histoire captivante de Sahar, portée par la talentueuse Pegah Ghafoori (FROM). Réalisé par Sepideh Yadegar, ce film vous entraîne dans des montagnes russes émotionnelles aussi poignantes que puissantes. Attachez votre ceinture, car nous sommes sur le point de déballer le bon, le mauvais et le plus déroutant.

Le bon

Ce film devient vraiment pertinent dès le départ. Nous rencontrons Sahar, notre fille, jouée par Pegah Ghafoori, qui apprend à ses dépens que devenir adulte coûte cher. “One Must Wash Eyes” commence avec Sahar qui apprend à ses dépens l’importance de payer ses factures à temps. Cette lutte particulière ouvre la voie aux difficultés financières de Sahar, la montrant luttant pour rétablir son crédit. Des débuts difficiles, mais qui n’y est pas allé ? Le film brille par sa représentation authentique de l’expérience d’immigration de Sahar. Le commentaire sur la façon dont les gens reviennent de l’université pour lutter contre le chômage fait mouche. C’est un reflet triste mais vrai du marché du travail actuel.

La réaction de Sahar aux manifestations constitue une scène puissante. Elle s’y joint seule, brandissant sa pancarte en soutien aux femmes iraniennes. Ce moment capture l’essence des thèmes centraux du film : le courage, la résilience et le pouvoir de la solidarité. Sahar est photographiée lors de la manifestation et fait la couverture d’un journal local. Les conséquences de cet événement ajoutent une couche de tension et d’enjeux à son parcours. Le film fait un excellent travail en illustrant les impacts profonds d’actions apparemment mineures.

Le mauvais

Malgré ses atouts, « One Must Wash Eyes » n’est pas sans défauts. Certains points de l’intrigue semblaient sous-développés ou inutiles. Certaines scènes semblaient décousues, ce qui rendait difficile de suivre le fil narratif. Et la signification de certains personnages, comme le gentil garçon iranien et le type effrayant de l’école, n’était pas claire.

La relation de Sahar avec son amie, pour qui elle s’occupe de la maison, et l’homme blanc avec qui elle s’implique, semble s’essouffler sans une solution appropriée. Et qu’est-il arrivé au garçon iranien qui allait lui prêter de l’argent ? Où est passée son amie ? Et quelle était la signification de la petite fille à qui elle donnait de l’argent ? La tentative du film de tisser plusieurs fils ensemble en a laissé certains en suspens.

Le verdict

« One Must Wash Eyes » est un film solide avec un message puissant. La performance de Pegah Ghafoorie est remarquable et la mise en scène de Sepideh Yadegar apporte une touche authentique au récit. L’exploration du film sur l’identité, la résilience et les sacrifices consentis pour une vie meilleure est convaincante. Le jeu des acteurs est fort, l’histoire vous tient engagé et aborde certaines luttes réelles. Dans l’ensemble, ce film vaut le détour, surtout si vous recherchez une histoire qui reflète les défis auxquels les immigrants sont confrontés et les efforts qu’ils déploient pour une vie meilleure. Préparez-vous simplement à quelques moments de casse-tête en cours de route.

Il faut se laver les yeux : une critique qui nous touche beaucoup trop près

  • Agissant – 7/10
  • Cinématographie/Effets visuels – 7/10
  • Intrigue/Scénario – 7/10
  • Cadre/Thème – 8/10
  • Observabilité – 7/10
  • Re-regardabilité – 6/10

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