film protecteur de terre encore

Que faites-vous pour rendre ce monde meilleur ?

Anne de Carbuccia est une artiste avec suffisamment de bons et intéressants travaux pour attirer l’attention des fans du monde entier. Il y a une histoire si puissante qu’elle ne passe pas entre les mailles du filet et a suffisamment d’action pour rester en vie dans des conversations qui ne concernent pas exactement l’expression artistique. L’artiste français a quitté la zone de confort des galeries et des salles de réunion pour capturer la Terre à l’état brut. Endommagé mais résilient, l’organisme dans lequel nous vivons implore de l’aide, et l’artiste l’a écouté.

Elle a décidé de prendre un sac, de nettoyer sa capacité multilingue et de voyager à travers le monde à la recherche de pièces environnementales auxquelles elle peut penser au moment précis où elle se sent capable de capturer ce dont elle a besoin. Elle arrive dans une zone isolée et conçoit l’œuvre d’art que son appareil photo va photographier. Elle emporte avec elle les traces des restes, du nouveau-né et, surtout, de l’interaction entre les humains et l’environnement. Nous avons ravagé et pillé, mais il y a de l’espoir, et dans Protecteurs de la TerreAnne de Carbuccia documente le concept large qui devrait être dans toutes les bouches.

Le documentaire se déroule au rythme et au style de cette niche documentaire. Il s’agit d’une œuvre environnementale dans laquelle l’activiste et artiste visite des coins obscurs du monde et prend des photos qui reflètent parfaitement la façon dont nous interagissons avec la Terre et ce que certains font pour en faire un endroit vivable. Ce voyage est si ambitieux qu’il pourrait servir de prétexte pour parcourir le monde, mais le réalisateur en fait assez pour montrer qu’il ne s’agit pas d’un voyage de loisirs. C’est une révélation qui utilise un art impressionnant.

Néanmoins, il explique également comment la plupart des gens sont contraints de prendre position de combat dans la jungle de béton. L’activisme est désormais tellement ancré dans la culture populaire que certaines personnes en vivent. Aussi extrême que cela puisse paraître, Anne tourne la caméra dans l’autre sens et donne la parole à ceux qui marchent et protestent comme un style de vie et ne se soucient même pas d’avoir un impact. C’est simplement ainsi que leur vie est conçue. Heureusement, le documentaire n’aborde pas la politique. Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas nécessaire de creuser plus profondément. Parfois, un biais consiste aussi à s’arrêter là où il ne faut pas s’arrêter.

Mais heureusement, le parcours de la réalisatrice semble être au centre de son discours. Il est tout simplement impossible que des éléments secondaires surpassent la beauté de ce qu’elle essaie de faire avec son art et les histoires qu’il raconte. Et sa méthode ne consiste pas seulement à prendre une photo. Anne pose les bonnes questions aux bonnes personnes et leur donne l’opportunité de s’exprimer. C’est en fait très curieux de voir comment toutes les parties combattant d’un côté se comparent les unes aux autres. Une chose est de manifester et de faire de la performance, et une autre est d’être sur les tranchées.

En fin de compte, la question ne devrait pas être : « Que faites-vous pour rendre ce monde meilleur ? » Cela devrait en fait être « Êtes-vous sûr que c’est suffisant ? Anne de Carbuccia prouve qu’on peut toujours aller plus loin et faire passer le message, même si c’est à travers l’art, quelque chose d’élémentaire que la plupart n’associeraient pas à l’environnement mais qui a la capacité d’avoir un impact.

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Federico Furzan

Critique de cinéma. Amoureux de tout ce qui touche à l’horreur. Membre de l’OFCS. Critique approuvé par RT.