Quand je me suis assis avec Les anneaux de pouvoir mettant en vedette Benjamin Walker et Robert Aramayo, il était clair que ces deux-là avaient plus qu’un simple lien profond avec leurs personnages emblématiques, Gil-galad et Elrond. Ils comprennent le poids du monde de Tolkien : son savoir tentaculaire, ses relations complexes et la complexité qui accompagne la représentation des légendes en devenir. Et laissez-moi vous dire que nous avons eu une conversation aussi épique que la Terre du Milieu elle-même. Crafting Elrond : rendre hommage à Hugo Weaving Lorsque vous assumez un rôle comme Elrond, vous avez de grandes chaussures à remplir…énorme. Robert Aramayo, qui joue la version plus jeune d’Elrond, a évoqué le défi d’équilibrer la continuité avec le portrait de Hugo Weaving tout en s’appropriant le personnage. « Je l’ai toujours abordé avec légèreté. Ce que nous voyons dans les films de Peter Jackson, c’est qu’Elrond est pleinement réalisé au Troisième Âge, mais nous explorons maintenant son voyage. Il y a tellement d’histoire riche sur laquelle s’inspirer du Deuxième Âge. Aramayo a plongé profondément dans le texte de Tolkien, en lisant le Premier et le Deuxième Âge et en s’inspirant de Le Silmarillion et les annexes de Le Seigneur des Anneaux. Bien qu’Aramayo reconnaisse la responsabilité de maintenir la continuité d’Elrond, il est également ravi de montrer comment le jeune elfe devient la figure légendaire que nous connaissons. Il a partagé, “Il s’agit avant tout de semer les graines de ce qui va arriver : Fondcombe et tout ce que nous savons qu’Elrond deviendra.” La puissance diplomatique de Gil-galad Nous nous sommes ensuite tournés vers Benjamin Walker, qui incarne Gil-galad, le Haut Roi des Elfes. Personnage plus connu pour sa ruse politique que pour son épée, Walker incarne le roi elfe pendant une période de paix relative. Mais ne vous laissez pas tromper par la diplomatie : Gil-galad est prêt pour la guerre et Walker fait allusion au changement à venir dans son caractère. « Nous construisons quelque chose de grand avec Gil-galad. Il commence comme une figure de paix et de diplomatie, mais vous le verrez lentement se transformer en le roi guerrier qu’il est destiné à être. Et lorsque les gants seront enlevés, vous verrez la lueur dans ses yeux qui dit : « Enfin, je peux faire bouger les choses. » Il est clair que Walker aime la dualité de son personnage, un leader qui aspire à l’action, mais qui doit attendre son heure dans les manœuvres politiques. “Gil-galad a eu des siècles pour perfectionner l’art de la patience, mais croyez-moi, il est prêt à se jeter le moment venu.” Mentor & Protégé : La dynamique entre Gil-galad et Elrond La dynamique mentor-étudiant entre Elrond et Gil-galad est l’une des plus nuancées de la série. Lorsque j’ai demandé aux deux acteurs comment ils avaient construit cette relation en coulisses, ils ont souligné à quel point le mentorat était subtil. “Il y a beaucoup de choses que Gil-galad enseigne à Elrond sans le dire directement”, » expliqua Walker. “Il s’agit moins de grands gestes que de ces moments calmes où Elrond apprend par l’exemple.” Aramayo intervint, expliquant comment les leçons de Gil-galad façonnent le futur leadership d’Elrond. «Je pense qu’il y a une complexité dans la façon dont Elrond perçoit Gil-galad. Il lui fait confiance, mais il y a aussi un peu de tension, d’autant plus qu’Elrond commence à remettre en question certaines décisions prises. Le poids de l’héritage Les deux acteurs comprennent la gravité de leur rôle dans cette saga tentaculaire. Walker a souligné que Gil-Galad n’est pas seulement un roi ; il est un symbole de paix sur la Terre du Milieu, mais aussi quelqu’un capable d’exercer un immense pouvoir. Aramayo, quant à lui, incarne un personnage dont nous savons qu’il jouera un rôle central dans les événements futurs, notamment la formation du Conseil d’Elrond. Comme l’a souligné Walker, « Les Anneaux de Pouvoir nous montrent les racines de tant de choses que nous avons vues sur la Terre du Milieu. Il ne s’agit pas seulement d’action ; il s’agit des relations et des décisions qui façonneront tout à venir. Ce spectacle nous permet de voir les bases de conflits épiques comme la Guerre de la Dernière Alliance et l’éventuelle montée de Sauron. Pensées finales Interviewer Benjamin Walker et Robert Aramayo m’a donné une nouvelle perspective sur la façon dont les acteurs assument des rôles emblématiques tout en laissant leur propre marque. Les anneaux de pouvoir. Qu’il s’agisse d’Elrond, jeune mais calculateur d’Aramayo, ou de Gil-galad, royal mais agité de Walker, les deux acteurs façonnent des personnages qui laisseront un impact durable sur l’univers de Tolkien. Si vous êtes fan de Le Seigneur des Anneaux ou Les anneaux de pouvoirvous voudrez garder un œil sur ces deux-là alors qu’ils continuent d’apporter une nouvelle profondeur à ces personnages légendaires.
Terre – Noah Hawley emmène le Xénomorphe vers de nouveaux sommets
La franchise Alien connaît un nouvel élan, et tout cela grâce à Noah Hawley. Si vous êtes toujours hanté par les cauchemars du Xénomorphe du classique de Ridley Scott de 1979, préparez-vous à revisiter cette terreur d’une toute nouvelle manière avec la prochaine série FX. Extraterrestre : Terre. A ne pas confondre avec Extraterrestre : Romulus– qui se cache toujours au box-office – cette série est prête à explorer le territoire de la préquelle, ramenant l’horreur sur Terre, littéralement. C’est quoi le buzz ? Noah Hawley, le cerveau derrière FX Fargoa tourné son attention vers l’univers d’Alien, et disons simplement qu’il ne joue pas la sécurité. Extraterrestre : Terre est une préquelle du film original de 1979, plongeant 30 ans avant que le Nostromo ne rencontre pour la première fois cette menace éclatante. Mais ne vous attendez pas à une quelconque réflexion philosophique de la part du Prométhée films. Hawley reste réaliste, ancré et (espérons-le) cauchemardesque. La série est déjà en post-production, Hawley se vantant que ce projet pourrait consommer la prochaine décennie de sa vie. Et honnêtement, qui ne voudrait pas être obsédé par les extraterrestres pendant dix ans ? Selon Hawley, les fans de la franchise vont vivre quelque chose de spécial. Traduction : gardez vos lumières allumées lorsque vous regardez celui-ci. Rencontrez l’équipage Le casting est un mélange de talents, de Sydney Chandler à Timothy Olyphant. Si vous avez le don de reconnaître les visages, vous repérerez également Alex Lawther, Essie Davis et Adarash Gourav. Ces acteurs vont plonger profondément dans une intrigue qui promet de se mêler aux événements du premier. Étranger film. Bien que les détails soient encore aussi insaisissables qu’un facehugger dans les bouches d’aération, nous le savons : Hawley évite les points de l’intrigue de Prométhée. Bon appel, non ? Pourquoi Extraterrestre : Terre Importe Soyons réalistes…Extraterrestre : Terre n’est pas juste un autre spin-off. C’est une chance pour la franchise de se développer d’une manière que nous n’avons jamais vue auparavant. En plaçant la série sur Terre, Hawley rapproche la terreur de chez nous. C’est une chose d’être chassé dans l’espace, mais savoir que ces créatures pourraient se cacher dans votre jardin ? C’est un tout nouveau niveau de terreur. De plus, cette série pourrait être le chaînon manquant entre l’original Étranger et les entrées les plus récentes comme Romulus. Et avec le palmarès de Hawley, nous nous attendons à rien de moins qu’une plongée profonde et sombre dans l’histoire qui a tenu les fans en haleine pendant plus de quatre décennies. Quelle est la prochaine étape ? Hawley est en pleine post-production, peaufinant les effets visuels pour garantir que les Xénomorphes soient toujours aussi horribles. La série est en bonne voie pour une sortie en 2025, et le buzz autour de celle-ci se développe déjà. Que vous soyez un fan inconditionnel ou un nouveau venu dans l’univers Alien, Extraterrestre : Terre s’annonce comme la télévision incontournable. Alors, prenez votre pop-corn, peut-être une balle anti-stress, et préparez-vous à revisiter un univers où personne ne peut vous entendre crier, même si vous êtes sur Terre.
Protecteurs de la Terre (2024) Critique du film
Que faites-vous pour rendre ce monde meilleur ? Anne de Carbuccia est une artiste avec suffisamment de bons et intéressants travaux pour attirer l’attention des fans du monde entier. Il y a une histoire si puissante qu’elle ne passe pas entre les mailles du filet et a suffisamment d’action pour rester en vie dans des conversations qui ne concernent pas exactement l’expression artistique. L’artiste français a quitté la zone de confort des galeries et des salles de réunion pour capturer la Terre à l’état brut. Endommagé mais résilient, l’organisme dans lequel nous vivons implore de l’aide, et l’artiste l’a écouté. Elle a décidé de prendre un sac, de nettoyer sa capacité multilingue et de voyager à travers le monde à la recherche de pièces environnementales auxquelles elle peut penser au moment précis où elle se sent capable de capturer ce dont elle a besoin. Elle arrive dans une zone isolée et conçoit l’œuvre d’art que son appareil photo va photographier. Elle emporte avec elle les traces des restes, du nouveau-né et, surtout, de l’interaction entre les humains et l’environnement. Nous avons ravagé et pillé, mais il y a de l’espoir, et dans Protecteurs de la TerreAnne de Carbuccia documente le concept large qui devrait être dans toutes les bouches. Le documentaire se déroule au rythme et au style de cette niche documentaire. Il s’agit d’une œuvre environnementale dans laquelle l’activiste et artiste visite des coins obscurs du monde et prend des photos qui reflètent parfaitement la façon dont nous interagissons avec la Terre et ce que certains font pour en faire un endroit vivable. Ce voyage est si ambitieux qu’il pourrait servir de prétexte pour parcourir le monde, mais le réalisateur en fait assez pour montrer qu’il ne s’agit pas d’un voyage de loisirs. C’est une révélation qui utilise un art impressionnant. Néanmoins, il explique également comment la plupart des gens sont contraints de prendre position de combat dans la jungle de béton. L’activisme est désormais tellement ancré dans la culture populaire que certaines personnes en vivent. Aussi extrême que cela puisse paraître, Anne tourne la caméra dans l’autre sens et donne la parole à ceux qui marchent et protestent comme un style de vie et ne se soucient même pas d’avoir un impact. C’est simplement ainsi que leur vie est conçue. Heureusement, le documentaire n’aborde pas la politique. Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas nécessaire de creuser plus profondément. Parfois, un biais consiste aussi à s’arrêter là où il ne faut pas s’arrêter. Mais heureusement, le parcours de la réalisatrice semble être au centre de son discours. Il est tout simplement impossible que des éléments secondaires surpassent la beauté de ce qu’elle essaie de faire avec son art et les histoires qu’il raconte. Et sa méthode ne consiste pas seulement à prendre une photo. Anne pose les bonnes questions aux bonnes personnes et leur donne l’opportunité de s’exprimer. C’est en fait très curieux de voir comment toutes les parties combattant d’un côté se comparent les unes aux autres. Une chose est de manifester et de faire de la performance, et une autre est d’être sur les tranchées. En fin de compte, la question ne devrait pas être : « Que faites-vous pour rendre ce monde meilleur ? » Cela devrait en fait être « Êtes-vous sûr que c’est suffisant ? Anne de Carbuccia prouve qu’on peut toujours aller plus loin et faire passer le message, même si c’est à travers l’art, quelque chose d’élémentaire que la plupart n’associeraient pas à l’environnement mais qui a la capacité d’avoir un impact. Critique de cinéma. Amoureux de tout ce qui touche à l’horreur. Membre de l’OFCS. Critique approuvé par RT.