Hallie Meyers-Shyer’s Goodrich est une comédie chaleureuse et douce-amère qui plonge dans les complexités de la famille, de la rédemption et de l’art d’équilibrer l’ambition et les relations. Soutenu par la performance nuancée de Michael Keaton, le film navigue dans son mélange d’humour et de moments sincères avec une touche tendre, même s’il trébuche parfois sous le poids de ses nombreuses intrigues secondaires. Michael Keaton brille dans le rôle d’Andy Goodrich, imparfait mais attachant : Au centre de Goodrich est le portrait d’Andy par Michael Keaton, un marchand d’art de 60 ans dont la vie est bouleversée lorsque sa femme entre en cure de désintoxication, le laissant responsable de leurs jeunes jumeaux. Keaton imprègne Andy d’un mélange désarmant de charme, de vulnérabilité et d’humour d’autodérision. Sa transformation d’un bourreau de travail égocentrique en un homme s’efforçant de se connecter avec sa famille semble authentique, même lorsque le récit vire parfois vers un territoire prévisible. La capacité de Keaton à capturer à la fois le chaos comique de la parentalité et le poids émotionnel du regret ancre le film, garantissant que le voyage d’Andy résonne. Une solide distribution d’ensemble ajoute de la profondeur : Le film bénéficie d’un casting de soutien impressionnant qui enrichit sa tapisserie narrative. Mila Kunis offre une performance à plusieurs niveaux dans le rôle de Grace, l’ex-fille adulte d’Andy. Le ressentiment de son personnage et son éventuel dégel envers son père constituent certains des moments les plus poignants du film. Lola de Carmen Ejogo, la fille en deuil d’un artiste décédé, propose une intrigue secondaire convaincante qui relie les luttes professionnelles et personnelles d’Andy, même si elle semble parfois sous-développée. Michael Urie apporte de la légèreté dans le rôle de Terry, un acteur en difficulté et un autre parent célibataire qui devient le confident improbable d’Andy. Ses scènes avec Keaton sont vraiment drôles, ajoutant une touche de camaraderie aux circonstances autrement isolantes d’Andy. Vivien Lyra Blair et Jacob Kopera, dans le rôle des jumeaux d’Andy, Billie et Mose, volent plusieurs scènes avec leur charme précoce, fondant le film sur les perspectives innocentes d’enfants naviguant dans une dynamique familiale turbulente. Équilibrer la comédie et le drame : Le scénario de Meyers-Shyer trace une ligne fine entre la comédie et le drame, réussissant souvent à faire rire tout en explorant des thèmes sérieux. Les incidents chaotiques des parents, des retours scolaires manqués aux rencontres gênantes entre parents et enseignants, sont hilarants et contrastent fortement avec les moments plus sombres du film. La relation tendue d’Andy avec Grace et ses tentatives pour sauver sa galerie défaillante mettent en lumière des problèmes plus profonds de négligence et de rédemption, donnant un poids émotionnel à ce récit par ailleurs léger. Cependant, le film souffre parfois de cohérence tonale. Certaines transitions entre l’humour et le drame semblent abruptes, et certains rythmes comiques sapent la gravité des moments émotionnels cruciaux. Si ces faux pas ne font pas dérailler le film, ils entravent sa cohésion globale. Un récit qui essaie d’en faire trop : Goodrich tisse de manière ambitieuse plusieurs intrigues : le nouveau rôle d’Andy en tant que parent à temps plein, ses tentatives de se réconcilier avec Grace et ses efforts pour sauver sa galerie en difficulté. Bien que ces fils soient individuellement convaincants, le film semble parfois surchargé. L’intrigue secondaire impliquant Lola et la succession des œuvres d’art de sa mère, bien qu’intrigante, manque de développement et de résolution, ce qui la laisse plus ressembler à une intrigue qu’à une partie organique de l’histoire. De la même manière, l’absence de Naomi, bien que centrale dans la croissance d’Andy, est traitée davantage comme un catalyseur narratif que comme une opportunité d’exploration significative de la dépendance et du rétablissement. Ce choix maintient l’accent sur le parcours d’Andy, mais au détriment d’une compréhension plus approfondie de la dynamique familiale. Esthétique visuelle et tonale : La mise en scène de Meyers-Shyer s’appuie sur l’esthétique chaleureuse et visuellement agréable qui rappelle les films de sa mère Nancy Meyers. Le décor de Los Angeles, avec ses maisons confortables et ses galeries d’art, offre un cadre pittoresque qui contraste avec le chaos de la vie personnelle d’Andy. Le directeur de la photographie Jamie D. Ramsay capture ces espaces avec une lueur raffinée et invitante, rendant le film visuellement attrayant même pendant ses moments les plus calmes. La musique légère et fantaisiste du compositeur Christopher Willis souligne les rythmes comiques du film tout en ajoutant une subtile profondeur émotionnelle à ses scènes dramatiques. La musique n’est jamais accablante, mais sert plutôt de doux complément aux changements de ton de l’histoire. Thèmes de la Rédemption et de la Famille : À la base, Goodrich est une histoire de seconde chance et de redécouverte des priorités. L’évolution d’Andy, d’un marchand d’art détaché à un père et un grand-père actuels, nous rappelle sincèrement qu’il n’est jamais trop tard pour réparer ses relations et embrasser sa croissance personnelle. L’exploration par le film des dynamiques intergénérationnelles, en particulier les parallèles entre la négligence d’Andy envers Grace et son désir de faire mieux pour Billie et Mose, ajoute une résonance émotionnelle. Même si le récit opte parfois pour des résolutions faciles, sa sincérité et son charme maintiennent l’histoire ancrée. Le dernier acte du film, qui met l’accent sur la fragilité des liens familiaux et l’importance de se montrer, offre une récompense émotionnelle satisfaisante. Des défauts qui n’éclipsent pas le cœur : Malgré ses atouts, Goodrich n’est pas sans défauts. Le rythme peut sembler inégal, en particulier au milieu de l’acte, où les différentes intrigues secondaires se disputent l’attention. Certains arcs de personnages, comme celui de Naomi et de Lola, pourraient bénéficier de plus de profondeur et de nuances. De plus, la tendance du film à s’appuyer sur des tropes familiers – en particulier dans sa description des tentatives maladroites d’Andy en matière de parentalité – nuit parfois à sa représentation par ailleurs authentique de la vie de famille. Cela dit, ces défauts sont contrebalancés par le cœur et l’humour du film. La performance de Keaton, associée à la narration sérieuse de Meyers-Shyer,
Revue Problemista : une comédie surréaliste loufoque et farfelue
Problème, écrit, réalisé et produit par Julio Torres, se présente comme une entrée particulièrement décalée dans le domaine de la comédie surréaliste, déployant un récit aussi imprévisible que délicieux. Mettant en vedette un ensemble dirigé par Torres lui-même, Tilda Swinton, RZA, et comprenant Greta Lee, Catalina Saavedra, James Scully et Isabella Rossellini, le film entremêle magistralement les thèmes de l’ambition, de l’art et de l’immigration dans une histoire à la fois profondément personnelle et universellement résonnant. Au coeur de Problème est Alejandro, interprété par Torres avec un équilibre de naïveté et de détermination qui le fait instantanément aimer du public. Le film démarre en plongeant dans l’enfance imaginative d’Alejandro au Salvador, donnant immédiatement un ton de fantaisie qui coule dans les veines du film. Sa migration vers les États-Unis signifie non seulement un changement de lieu mais un saut dans l’abîme des rêves et des désirs, magistralement symbolisé par la grotte mystérieuse des récits de sa mère. Le récit prend une tournure significative lorsqu’Alejandro, aspirant à être un innovateur chez Hasbro mais coincé dans les engrenages des emplois les moins glamour de New York, se retrouve empêtré dans le monde excentrique d’Elizabeth, joué avec une finesse impeccable par Tilda Swinton. Elizabeth est une paria du monde de l’art dont l’imprévisibilité masque une profonde vulnérabilité, ce qui en fait un personnage extrêmement fascinant. Leur dynamique de couple étrange fait avancer l’histoire, créant des moments à la fois comiques et d’une profondeur inattendue. Problème excelle dans sa narration visuelle, embrassant le surréaliste à la fois dans sa structure esthétique et narrative. La Craigslist présentée de manière fantaisiste et la représentation vivante de la bureaucratie de l’immigration à travers des salles d’échange surréalistes ne sont que quelques exemples de la direction imaginative de Torres. Ces éléments constituent un commentaire poignant sur la quête d’appartenance et de réussite du protagoniste dans un pays étranger. Cependant, le film n’est pas sans défauts. Parfois, le rythme souffre sous le poids de sa propre créativité. Le scénario serpente parfois sans direction claire en raison de la juxtaposition de plusieurs éléments. Pourtant, ce qui élève vraiment Problème est sa chaleur et son optimisme sous-jacents. Malgré les absurdités et les défis, le cœur de l’histoire réside dans les relations nouées au milieu du chaos. Le lien évolutif entre Alejandro et Elizabeth, ainsi que la crise d’identité d’Alejandro, ajoutent de la profondeur au film au-delà de ses éléments surréalistes. L’acte final apporte une conclusion satisfaisante qui relie les nombreux fils du film. Le casting offre des performances uniformément fortes, en particulier Greta Lee dans le rôle de Spray et Catalina Saavedra dans le rôle de Dolores. La représentation de Bobby par RZA ajoute une couche intéressante. Cependant, l’histoire et les motivations de son personnage auraient pu être explorées davantage pour un plus grand impact. La mise en scène de Torres brille par sa capacité à mélanger l’humour et l’émotion sincère. Il crée un film aussi stimulant que divertissant. La narration d’Isabella Rossellini relie l’histoire et ajoute du charme. Dans l’ensemble: Problème offre une vision unique de l’expérience des immigrants, enveloppée dans un emballage surréaliste et comique. Bien qu’il ne soit pas parfait, sa narration inventive, ses performances engageantes et son message sincère en font un film qui vaut la peine d’être regardé. En tant qu’œuvre d’art, elle reflète la complexité de poursuivre des rêves dans un monde indifférent. Il rappelle aux téléspectateurs la beauté de la résilience et le parcours imprévisible de la vie. Revue Problemista : Une comédie surréaliste loufoque et farfelue Agissant – 8/10 Cinématographie/Effets visuels – 8,5/10 Intrigue/Scénario – 8/10 Cadre/Thème – 7/10 Observabilité – 7/10 Re-regardabilité – 6,5/10
Bounce se met au travail avec une nouvelle comédie familiale “Mind Your Business”
Bounce TV propose une nouvelle série de rires cet été avec sa nouvelle série originale, « Mind Your Business ». Ce n’est pas une sitcom ordinaire, les amis. Attachez votre ceinture pour un aperçu hilarant de la famille Williams, une équipe qui organise les meilleures fêtes de ce côté-ci, enfin, partout où se trouvent les meilleures fêtes. Il y a juste un petit problème : ces organisateurs de fêtes ne semblent pas pouvoir garder le drame hors de leur propre vie. Sérieusement, on pourrait penser que planifier des mariages et des bar-mitsva serait un jeu d’enfant par rapport à leurs réunions de famille. Alerte spoiler : ce n’est pas le cas. Du Boombox Blues aux querelles de famille L’histoire tourne autour de Lucille Williams, la grande patronne de Lucille’s Place, un salon autrefois prospère qui a traversé des moments difficiles. Contrainte de vendre, Lucille obtient une bouée de sauvetage de son frère Henry, qui intervient pour maintenir l’entreprise familiale à flot. Entrez les jumeaux d’Henry, Aaliyah et Alfonso, le duo dynamique chargé de donner une nouvelle vie à Lucille’s Place. Aaliyah apporte son talent créatif, Alfonso veille au bon déroulement des choses grâce à son sens des affaires. L’épouse d’Alfonso, Kimberly, leur fils AJ et même la meilleure amie d’Aaliyah, Mia, une touche-à-tout autoproclamée (le jury n’est toujours pas sur celui-là), rejoignent l’équipe. Le nouveau Lucille’s Place amélioré devient une plaque tournante pour tout ce qui concerne la planification d’événements. Maintenant, avec cette équipe, les problèmes familiaux ont tendance à se transformer en éruptions plus graves qu’une fête universitaire qui a mal tourné. Pensez au punch renversé, aux décorations égarées et aux arguments qui pourraient rivaliser avec un drame shakespearien. Rencontrez la famille (et préparez-vous) En tête du casting se trouve Columbus Short (« Scandale ») dans le rôle d’Alfonso à l’esprit d’affaires, avec Drew Sidora (« Les vraies femmes au foyer d’Atlanta ») dans le rôle de sa sœur jumelle créative Aaliyah. La légende du gospel Bebe Winans incarne l’oncle Henry, tandis que l’emblématique Rolonda Watts (« Rolonda ») assume le rôle de Lucille elle-même. Le reste de la famille est également une équipe puissante, avec Caryn Ward Ross (« Fame ») dans le rôle de Kimberly, Brely Evans (« Being Mary Jane ») dans le rôle de l’énigmatique Mia, Bryce Xavier (« A Bennett Song Holiday ») dans le rôle d’AJ, et Chloe Elise Ellis en tant que plus jeune frère Jordan. « Mind Your Business » est produit par Harvest Studios avec Bentley Kyle Evans (« Martin ») à la barre en tant que producteur exécutif. Ce n’est que le début des plaisirs estivaux de Bounce. Les choses s’accélèrent avec le retour de leur comédie dramatique à succès « Johnson », dont la première aura lieu le 3 août. Donc, si vous recherchez une comédie hilarante avec une touche familiale, “Mind Your Business” est la série qu’il vous faut. Préparez-vous à des querelles de famille, à des incidents de planification de fête et à suffisamment de rires pour durer tout l’été ! (Rebondir la télévision)
“‘Abigail’ : Tiny Dancer prend une bouchée de cette comédie d’horreur.
Basé sur la série classique Universal Monster Movie, “Abigail” est un remake de “Dracula’s Daughter” de 1936. Le film suit les actions d’un groupe de ravisseurs (Melissa Barrera, Dan Stevens, Kathryn Newton, Will Catlett, Kevin Durand, Angus Cloud et Giancarlo Esposito) qui capturent Abigail (Alisha Weir) dans le rôle de l’enfant/fille riche. de un personnage puissant à qui ils exigent une rançon de 50 millions de dollars. Cependant, ils découvrent vite que ce ne sera pas une tâche facile lorsqu’ils se rendent compte qu’ils sont piégés sans un enfant riche ordinaire.. Réalisé par Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett d’après un scénario écrit par Stephen Shields et Guy Busick. Universal Pictures présente Abigail. Le bon: « Abigail » a une configuration intrigante ; on voit le jeune danseur s’entraîner dans un théâtre vide. On se demande qui elle est. Cela vous attire dès le début. Les gens adorent voir de jeunes enfants riches vivre des vies tristes, solitaires et dans ce cas-ci, effrayantes. La musique de Brian Tyler dans «Abigail» était assez phénoménale et convenait au scénario d’une jeune et riche danseuse de ballet vampire. Au fur et à mesure que le film dévoile les personnages, le public en apprend davantage grâce à l’humour morbide du film. Après quelques moments de rire aux éclats, vous réalisez qu’Abigail a le potentiel pour être une bonne hor-com. Abigail est interprétée avec brio par Alisha Weir, dont la voix douce et l’attitude adorable donnent à son personnage le sentiment d’être un enfant riche « normal » et humble. Abigail est le dernier film dans lequel Angus Cloud apparaît avant sa mort prématurée. Il apporte le développement de personnage à la fois amusant et idiot qu’il a fait dans Euphoria. Certaines scènes étaient super sanglantes et amusantes à regarder en tant que fan d’horreur. Le mauvais Les personnages manquaient de curation. Bien qu’ils aient tous un lien avec le « seigneur des ténèbres », cela a laissé de côté quelques éléments clés du film plus complet. Melissa Barrera est un régal pour les yeux dans le film, cependant, son jeu fait défaut. Son personnage a souffert de répliques ringardes qui n’étaient pas destinées à être risibles mais qui l’étaient. L’intrigue manquait d’originalité et ne semblait pas pleinement développée avec des informations manquantes qui auraient pu faire monter le film en flèche. L’ensemble Allez voir ce film un dimanche après-midi banal et prenez un verre, c’est au moins assez divertissant. Même si vous ne repartirez pas ravi et en disant à vos amis qu’ils doivent le voir, vous aurez bien ri. Ne pas mettre celui-ci en haut de ma liste des comédies d’horreur à voir absolument. En fin de compte, c’est un film amusant avec des scènes hilarantes et des scènes pleines d’action. Abigail sort en salles le 19 avril 2024
Crew (2024) : La comédie de braquage en vol de Bollywood qui atterrit en toute sécurité
Un vol de Kohinoor Airlines a quelque chose d’encore plus précieux que le diamant Kohinoor ! Vous avez envie de lingots d’or coûteux ? Et si l’équipage du vol était impliqué dans le vol ? CREW (2024), une comédie dramatique de Bollywood : avec (de gauche à droite) Kareena Kapoor, Tabu et Kriti Sanon en tant qu’agents de bord de Kohinoor Airlines Une révolution dirigée par les femmes a fait son apparition sur les grands écrans de Bollywood ! Intitulé « Crew », le film a été coproduit par Ekta Kapoor et Anil Kapoor et réalisé par Rajesh Krishnan. Il met en vedette trois actrices populaires de Bollywood, Tabu, Kareena Kapoor et Kriti Sanon dans le rôle du trio élégant et glamour d’agents de bord de Kohinoor Airlines. Le morceau « Naina » avec Diljit Dosanjh et Badshah : Casting Tabu, Kareena et Kriti ! Crew (2024) Bande-annonce officielle : Le bon: Lorsqu’il s’agit de films Bollywood centrés sur les femmes, la première chose qui surgit dans l’esprit du public est le « féminisme ». Les gens ont tendance à stéréotyper ces films comme des « films féministes » qui mettent en valeur les difficultés auxquelles les femmes sont confrontées dans la société et sensibilisent à l’amélioration de leur situation. Mais Crew n’est absolument pas ce genre de film. Si vous remplacez le casting féminin de Crew par trois acteurs masculins, l’histoire restera également la même. Crew est une comédie de braquage en vol qui atterrit en toute sécurité ! L’histoire tourne autour de trois hôtesses de l’air (interprétées par Tabu, Kareena Kapoor et Kriti Sanon) qui font de leur mieux pour sortir d’une situation difficile dans laquelle elles sont piégées. Leur lutte sans fin pour se libérer est ce qui rend le scénario passionnant et engageant. Soyez témoin de l’équipage bizarre de Kohinoor Airlines ! Pas question de détournement d’avion ici. “Gold Biscuits”, si cela vous séduit, vous trouverez probablement l’histoire suffisamment intrigante pour vous garder en haleine jusqu’à la fin. Que fera notre équipage de conduite dans une situation aussi délicate ? S’enfuir avec les biscuits dorés et vivre heureux pour toujours ou se faire prendre par la douane, finir en prison et déguster des biscuits « Parle-G » dans une cellule de prison ? Vous serez sûrement confus si vous essayez de décider qui est la meilleure parmi les trois actrices. Tabu, Kareena et Kriti ; tous les trois ont livré des performances impressionnantes ! Ils divertissent à fond avec leur jeu propre. Il n’y a aucune vulgarité dans aucune des scènes et les enfants peuvent regarder ce film sous la surveillance de leurs parents. Pour ajouter à l’atmosphère cinématographique, les créateurs ont introduit des comédiens populaires comme Kapil Sharma et Diljit Dosanjh. Kapil joue un millionnaire défaillant tandis que Diljit joue un douanier. Vous pouvez également profiter de quelques remix dance tracks groovy dans le film, comme le morceau remasterisé « Choli Ke Peeche Kya Hain », une chanson populaire des années 90. Et le morceau « Naina » de Diljit Dosanjh est tout simplement rock ! La cinématographie de Crew est agréable et élégante. Le morceau populaire remasterisé « Choli Ke Peeche Kya Hain » de Crew (2024) Le mauvais: Le point faible de ce film de 2 heures est que même s’il s’agit d’un film plus court, comparé aux autres films de Bollywood, son scénario est lent. Pas de doute, l’histoire est intéressante mais le scénario est rempli de speedbrakes ! S’il vous arrive de vous assoupir brusquement en regardant et de vous réveiller au bout de 10 minutes, croyez-moi, vous ne manquerez de rien. Le scénario avance très lentement et vous vous retrouverez dans la même instance du scénario que vous aviez regardé avant de vous assoupir. Drôle mais vrai ! Le fait est que le montage aurait pu être mieux fait pour accélérer le rythme. Le film n’était pas long mais il me paraissait long ! De plus, ce braquage dramatique, présenté comme un film comique, manque d’essence comique. Vous trouverez très peu d’exemples hilarants dans le film. Il y a quelques répliques amusantes mais dans l’ensemble, ce drame déçoit dans le genre comédie. Les cinéastes auraient pu penser que faire en sorte que le délicieux casting féminin d’hôtesses de l’air serve des coups de poing ringards et arrogants au hasard ferait un excellent travail. Mais malheureusement, leur plan n’a pas abouti. Le verdict: Merci à Bollywood ! Pour la première fois, l’industrie a créé un cinéma facile en sélectionnant des actrices populaires sans aucun commentaire social ou politique. Même si Crew déçoit en matière de comédie, il ne vous décevra sûrement pas en termes de sensations fortes. Le récit est génial. Alors n’oubliez pas d’assister au méchant et mystérieux trio d’agents de bord et à leur braquage de lingots d’or dans les cinémas les plus proches ! Agissant – 9/10 Cinématographie/Effets visuels – 9/10 Intrigue/Scénario – 7/10 Cadre/Thème – 8/10 Observabilité – 8,5/10 Re-regardabilité – 6,5/10
Lousy Carter Review: Une comédie décente de David Krumholtz
Moche Carter, écrit et réalisé par Bob Byington, du cinéma indépendant quelque peu polarisant mais intrigant, apparaît comme une tentative originale de se plonger dans le genre de la comédie avec une prémisse pleine de potentiel à la fois de cœur et d’hilarité. Ce film présente un casting dirigé par David Krumholtz, dont le portrait axé sur les personnages vise à insuffler de la vie à Carter, un homme marqué comme une déception sociétale et familiale. À ses côtés, les performances remarquables d’Olivia Thirlby, Martin Starr, Stephen Root et Jocelyn DeBoer ajoutent des couches à cette histoire de terreur existentielle et de désespoir comique. Malgré les ingrédients d’un succès retentissant, Moche Carter livre finalement un sac mélangé qui danse maladroitement sur la frontière entre le génie et le gadget. En son coeur, Moche Carter s’efforce d’élaborer un récit sur la rédemption, les rêves et les relations improbables qui poussent les individus à affronter leurs peurs les plus profondes. Le Carter de Krumholtz est un homme assiégé par ses lacunes, tant dans sa vie professionnelle de professeur de lycée que dans sa vie personnelle, gâchée par les opinions désobligeantes de son ex et de sa mère. Cette fondation est pertinente, présentant une lutte universelle contre la marée des attentes et du doute de soi. Cependant, l’exécution échoue, virant trop souvent dans le domaine de l’invraisemblable sans les bases nécessaires pour favoriser une véritable connexion. L’alchimie au sein du casting, en particulier entre Krumholtz et Thirlby, qui joue Candela, une lueur d’espoir dans l’existence par ailleurs lamentable de Carter, brille comme un point culminant. Thirlby joue son rôle avec un équilibre nuancé de sérieux et d’esprit, rehaussant les scènes qu’elle habite. Pendant ce temps, Kaminsky de Martin Starr et Analyst de Stephen Root offrent des moments de génie comique qui rappellent parfois au spectateur la capacité de Byington à faire de l’humour perspicace. Jocelyn DeBoer, dans le rôle d’Olivia Kaminsky, complète le noyau avec une performance qui complète et contraste à la fois l’absurdité du voyage central. L’un des problèmes les plus flagrants du film est son incohérence de ton. Byington ne semble pas sûr d’accepter pleinement l’absurdité ou d’ancrer l’histoire dans une réalité pertinente. Cette indécision crée une expérience discordante qui fait souvent sortir le spectateur du récit. Cela mine le potentiel d’impact émotionnel du film. A l’heure, Moche Carter ressemble à une série de vignettes déconnectées, chacune avec sa propre promesse. Cependant, il manque de dynamique narrative cohérente. Le style visuel et la réalisation du film, bien que compétents, ne contribuent pas à élever le matériau. Le choix de Byington d’une palette quelque peu atténuée vise ostensiblement à refléter la vision terne de Carter sur la vie. Cependant, ce choix atténue malheureusement aussi le dynamisme sur lequel prospère la comédie. Il y a des moments où la mise en scène brille, en particulier dans les scènes qui embrassent les aspects les plus surréalistes du voyage de Carter. Mais ceux-ci sont trop rares pour former une identité visuelle cohérente. Où Moche Carter trouve une base solide dans ses moments sporadiques d’humour authentique et de perspicacité. Le scénario, bien qu’inégal, propose suffisamment de dialogues pointus et de comédies situationnelles pour garder le spectateur engagé. Le potentiel du film a été entravé par son récit et son ton instables. L’esprit de Byington est évident, et lorsqu’il se connecte, il constitue un rappel poignant de la condition humaine. De plus, l’exploration thématique de la peur existentielle et la poursuite de rêves non réalisés résonnent, quoique de manière incohérente. Il y a un commentaire sous-jacent sur la condition moderne. Les pressions sociétales et internes qui définissent notre estime de soi et notre réussite. Byington aborde ces thèmes avec plus ou moins de succès. Il offre un aperçu d’un film plus profond et plus réfléchi qui aurait pu avoir plus d’impact avec une narration plus stricte. Finalement, Moche Carter est un film qui séduit par ses prémisses et qui tient parfois ses promesses. Cependant, il est enlisé par son incohérence dans le ton, la direction et la cohésion narrative. La performance de Krumholtz met en valeur le potentiel de grandeur d’une approche plus disciplinée de la narration. Pour les fans de films à cheval entre réflexion existentielle et humour décalé, Moche Carter offre assez. Cependant, pour ceux qui recherchent un voyage cinématographique plus soigné et cohérent, le film peut s’avérer une expérience frustrante. Moche Carter incarne l’essence même de son protagoniste. Un projet avec des rêves et des aspirations qui, malgré des efforts sérieux, sont loin d’atteindre l’objectif visé. Lousy Carter Review: Une comédie décente de David Krumholtz Agissant – 7/10 Cinématographie/Effets visuels – 5,5/10 Intrigue/Scénario – 5/10 Cadre/Thème – 4/10 Observabilité – 6/10 Re-regardabilité – 4/10