Pour ses débuts en tant que réalisateur, Sean Wang présente une comédie dramatique sincère et résonnante sur le passage à l’âge adulte dans Didi. Situé dans le contexte culturel riche et complexe de Fremont, en Californie, le film explore les nuances de l’adolescence, la dynamique familiale et l’identité à travers le prisme d’un garçon de 13 ans naviguant dans les turbulences de sa croissance. Le film se démarque comme un portrait remarquable de la lutte universelle pour trouver sa place dans le monde, en particulier en tant qu’adolescent américain d’origine asiatique. Capturer l’adolescence avec une authenticité sincère Didi capture l’essence de l’adolescence avec une authenticité saisissante. Le film est centré sur Chris Wang (Izaac Wang), un garçon de 13 ans aux prises avec les défis de grandir dans un foyer multiculturel. Située à l’été 2008, l’histoire se déroule avec un équilibre judicieux entre humour et drame, faisant écho aux luttes quotidiennes d’un adolescent essayant de gérer ses amitiés, ses attentes familiales et sa découverte de soi. Le récit est motivé par les interactions de Chris avec sa famille : sa mère Chungsing (Joan Chen), sa grand-mère exigeante Nai Nai (Chang Li Hua) et sa sœur aînée Vivian (Shirley Chen). Le père de Chris, qui reste une figure lointaine, soutenant la famille depuis Taiwan, ajoute une autre couche de complexité à la dynamique familiale. La tension entre Chungsing et Nai Nai au sujet des valeurs parentales et culturelles constitue une toile de fond poignante au parcours personnel de Chris, soulignant les écarts générationnels et culturels qui existent souvent dans les familles d’immigrants. Un scénario précis et nuancé Le scénario de Wang est à la fois pointu et nuancé, capturant avec un œil vif la maladresse et la vulnérabilité de l’adolescence. Le dialogue semble naturel, avec les plaisanteries entre Chris et ses amis Fahad et Soup, ainsi que les querelles avec sa sœur Vivian, ouvrant une fenêtre sur le quotidien d’un adolescent. Le film explore également les défis de l’identité et des attentes culturelles, en particulier dans les interactions de Chris avec ses pairs et son béguin, Madi. Le film aborde subtilement les microagressions liées au fait d’être un adolescent américain d’origine asiatique, sans en faire une leçon didactique, ce qui rend le récit d’autant plus authentique. Un casting remarquable dirigé par Izaac Wang Izaac Wang offre une performance remarquable dans le rôle de Chris, incarnant la maladresse, la confusion et la résilience du personnage avec une sincérité qui le rend incroyablement accessible. Son portrait du parcours émotionnel de Chris – de l’excitation d’un premier béguin à la douleur du rejet social et à la lutte pour s’intégrer – est à la fois touchant et crédible. La capacité de Wang à transmettre des émotions complexes avec subtilité ajoute de la profondeur au personnage, faisant de Chris un protagoniste qui mérite d’être soutenu. Le portrait de Chungsing par Joan Chen est un autre point fort du film. Chen apporte une force tranquille et une vulnérabilité au rôle, faisant de Chungsing un personnage profondément empathique. Son alchimie avec Wang est palpable et leur relation mère-fils est l’un des points d’ancrage émotionnels du film. Les scènes entre Chungsing et Chris sont parmi les plus puissantes du film, car elles naviguent entre les attentes parentales et la rébellion des adolescents. Les acteurs secondaires, en particulier Shirley Chen dans le rôle de Vivian et Chang Li Hua dans le rôle de Nai Nai, offrent également de solides performances. Shirley Chen capture la complexité d’être un frère aîné à l’aube de l’âge adulte, tandis que le portrait de Nai Nai par Chang Li Hua ajoute une couche de traditionalisme et de poids culturel à la dynamique familiale. L’ensemble du casting travaille harmonieusement pour faire ressortir les thèmes du film que sont la famille, l’identité et l’appartenance. Une réalisation forte associée à une cinématographie réfléchie La direction de Sean Wang est confiante et assurée, surtout pour un premier long métrage. Il a une vision claire de l’histoire qu’il veut raconter et de la manière dont il veut la raconter. La capacité de Wang à équilibrer l’humour et le drame, tout en conservant un ton cohérent tout au long du film, est louable. Le rythme du film est régulier, permettant aux personnages et à leurs relations de se développer naturellement au fil du temps. Wang ne se précipite pas à travers les rythmes émotionnels, laissant plutôt des moments de silence et de réflexion résonner avec le public. La cinématographie de Sam A. Davis est une autre force du film. Le style visuel capture le paysage suburbain de Fremont avec une chaleur et une familiarité qui complètent les thèmes de l’histoire. L’utilisation de la lumière naturelle et de couleurs douces donne au film une atmosphère nostalgique, rappelant les étés passés. Le travail de caméra d’Arkapaw est discret, permettant aux performances et à l’histoire d’occuper le devant de la scène, mais il est également capable de capturer la beauté tranquille des moments quotidiens, qu’il s’agisse de la lumière du soleil filtrant à travers une fenêtre ou de l’espace intime d’un dîner de famille. Thèmes de l’identité, de la famille et de l’appartenance À la base, Didi est un film sur l’identité et le processus souvent douloureux de découverte de soi. Il explore la tension entre les aspirations individuelles et les attentes familiales, un thème qui résonne fortement chez de nombreux immigrants de première génération. Le parcours de Chris consiste à apprendre à équilibrer les différents aspects de son identité : être un adolescent américain, un fils, un frère et un cinéaste en herbe. Le film aborde également les complexités de l’amitié et de l’appartenance sociale. Les interactions de Chris avec ses amis et son béguin, Madi, mettent en évidence les pressions sociales et les insécurités qui accompagnent l’adolescence. Le film n’hésite pas à montrer la maladresse et l’inconfort qui accompagnent souvent ces expériences, rendant le voyage de Chris d’autant plus pertinent. Impact émotionnel subtil mais profond L’impact émotionnel de Didi est subtil mais profond. Le film ne s’appuie pas sur le
Un voyage amusant à travers le pouvoir de l’imagination
Le nouveau film d’animation de Netflix, “L’Imaginaire», apporte une histoire fraîche et créative à l’écran. Réalisé par Yoshiyuki Momose, connu pour son travail sur “Spirited Away”, le film raconte l’histoire d’Amanda et de son ami imaginaire, Rudger. Ce qui commence comme l’histoire typique d’un enfant et de son ami imaginaire change rapidement de perspective, plongeant dans la vie et les expériences de l’ami imaginaire Rudger. Une intrigue rafraîchissante L’IMAGINAIRE – The Imaginary du Studio Ponoc sera présenté en première sur Netflix plus tard cette année. Cr : Netflix © 2023 Ponoc L’intrigue de « Imaginary » est rafraîchissante et engageante. Au lieu de se concentrer uniquement sur l’enfant, cela nous donne une vision unique du côté de l’ami imaginaire. Cette approche différente ajoute de la profondeur à l’histoire et la rend plus intéressante. La construction du monde dans ce film est exceptionnelle. L’animation est époustouflante, donnant l’impression que l’imagination elle-même prend vie à l’écran. Les amis imaginaires ont leur propre ensemble de règles et d’existences, ajoutant une couche intrigante au récit. Le film explore efficacement la relation entre des amis imaginaires et des personnes réelles, mettant en évidence les liens émotionnels et les raisons derrière leur création. Connexions émotionnelles L’IMAGINAIRE L’un des aspects les plus remarquables de « Imaginaire » est la façon dont il gère les liens émotionnels. Le film fait un excellent travail en montrant les conséquences des relations entre des personnes réelles et leurs amis imaginaires, même après leur fin. Ce portrait est touchant et ajoute une profondeur émotionnelle qui résonne auprès des téléspectateurs. L’inclusion d’un antagoniste dans l’histoire a également retenu mon attention. Le film bouleverse les attentes en introduisant une tournure plus sombre, le méchant étant effrayant et bien exécuté dans le contexte de l’histoire. Les thèmes dans «L’Imaginaire» sont forts et bien présentés. L’amitié et la perte sont des thèmes centraux, représentés à travers l’imagination des enfants et de leurs amis imaginaires. Le film explore les raisons derrière la création d’amis imaginaires, liant ce concept à leur objectif et l’explorant de manière significative. Images effrayantes et violence L’IMAGINAIRE – The Imaginary du Studio Ponoc sera présenté en première sur Netflix plus tard cette année. Cr : Netflix © 2024 Ponoc Cependant, il est important de noter que «L’Imaginaire» contient des images effrayantes et de la violence. Un ami imaginaire ressemble à une célèbre méchante d’un film d’horreur japonais, et il y a des moments dramatiques qui pourraient être difficiles à regarder pour un très jeune public. La surveillance parentale est définitivement conseillée. L’acte final du film, bien qu’agréable, présente quelques problèmes. La subversion avec le méchant était intéressante, mais les frontières entre réalité et imagination sont devenues floues, notamment dans la scène hospitalière. Cette partie du film a raté une occasion de maintenir un niveau d’ambiguïté établi plus tôt. La bande-annonce imaginaire : Dans l’ensemble, “L’Imaginaire» est un film d’animation délicieux, créatif et stimulant. Il frappe efficacement les rythmes émotionnels et présente des séquences d’action visuellement intrigantes. Ce film a le potentiel d’être considéré pour des récompenses et vaut vraiment la peine d’être regardé sur Netflix. Malgré son apparence adaptée aux enfants, il aborde des thèmes lourds qui nécessitent l’encadrement des parents. Néanmoins, “L’Imaginaire» est un film à ne pas manquer.
La matière noire fait un voyage à travers « le couloir » (alerte spoil !)
L’épisode de Dark Matter de cette semaine sur Apple TV+ nous plonge tête première dans le monde hallucinant du multivers avec « The Corridor ». Tony’s de Lost Level’s Reviews pourrait le qualifier d’« épicé », mais ici, sur The Movie Blog, nous proposons une analyse du bon, du mauvais et de l’époustouflant de l’épisode 4 de Dark Matter. Le bon Multiverse Mayhem : Le concept de multivers est exploré d’une manière nouvelle. Le « couloir » en tant que représentation visuelle des possibilités infinies est à la fois intrigant et troublant. Jason Duality : Voir le contraste saisissant entre Jason-1 (père de famille prudent) et Jason-2 (playboy imprudent) est un moment fort. Cela soulève des questions sur la nature du choix et les chemins non empruntés. Profondeur émotionnelle : Bien que l’épisode soit rempli d’action et d’humour, la scène avec Daniela regardant à travers les vêtements de Max ajoute une couche de profondeur émotionnelle qui fonde le récit. Les mésaventures de Leighton : Le voyage de Leighton à travers le multivers, qui se termine par une imitation de “Fallout World”, suscite quelques rires et sert de récit édifiant sur les dangers des voyages impulsifs. Le mauvais Problèmes de rythme : L’épisode regorge de nombreux points de l’intrigue, ce qui peut parfois sembler accablant. Certaines scènes auraient pu bénéficier d’un peu plus de répit. Développement du personnage : Alors que la dualité de Jason est explorée, d’autres personnages comme Amanda se sentent moins développés. Nous pourrions approfondir davantage leurs motivations et leurs luttes. Moments clichés : la tentative de Jason-2 d’acheter l’affection de son fils avec une voiture ressemble à un trope fatigué. Dans l’ensemble « The Corridor » est un épisode amusant et stimulant qui repousse les limites de la matière noire. Bien qu’elle ait ses problèmes de rythme et ses personnages sous-développés, l’exploration du multivers et les conséquences potentielles de sa manipulation nous laissent impatients de voir où la série va ensuite. Qu’avez-vous pensé de l’épisode 4 de Dark Matter ? Faites-le nous savoir dans les commentaires ci-dessous ! La matière noire fait un voyage à travers « le couloir » (alerte spoil !) Agissant – 8/10 Cinématographie/Effets visuels – 10/10 Intrigue/Scénario – 8/10 Cadre/Thème – 9/10 Observabilité – 9/10 Re-regardabilité – 7/10
Adrian Newey à travers les yeux d’anciens pilotes Red Bull
MIAMI — Le personnage principal lors des séances médiatiques de jeudi au Grand Prix de Formule 1 de Miami n’était pas un pilote. C’était un ingénieur. Avec la confirmation qu’Adrian Newey, le plus grand designer de l’histoire de la F1, se retirerait de Red Bull début 2025 plus tôt cette semaine, le nom de Newey était un sujet de conversation fréquent dans le paddock jeudi. Un certain nombre de pilotes ont abordé l’actualité de Newey lors de leurs séances de presse, notamment les anciens pilotes Red Bull Alexander Albon, Pierre Gasly et Daniel Ricciardo. “Donc, évidemment, nous ne savons pas vraiment où il va aller et ce qu’il va faire, mais, évidemment, son séjour là-bas a été incroyable”, a décrit Ricciardo aux médias, notamment Nation SB. “Et ce fut un privilège de travailler avec lui, (j’ai eu) le privilège de conduire plusieurs de ses voitures de course. “Même, vous savez, mon père, quand je l’ai vu avec Red Bull, et (mon père) m’a dit : ‘Oh, tu vas travailler avec Adrian’, comme si c’était excitant pour lui aussi. “Nous verrons ce qu’il fait, mais évidemment, je lui souhaite bonne chance.” Gasly a également partagé de bons souvenirs de son passage chez Red Bull avec Newey. «Je vais le dire. Extrêmement talentueux, l’ingénieur le plus titré de l’histoire de notre sport, avec une approche très, vous savez, particulière », a déclaré Gasly aux médias, notamment Nation SB. « Je me souviens encore d’être allé à Milton Keynes et d’aimer dessiner toutes sortes de choses sur ce tableau. Et je me suis dit : “Est-ce comme ça qu’on dessine une voiture de F1 ces jours-ci ?” « Et c’est tout simplement très impressionnant et en fait probablement mon meilleur souvenir de (à l’époque), comme travailler avec une personne si spéciale et apprendre de lui. « J’ai eu une très bonne relation avec (lui), un gars très humble, terre-à-terre et direct vers la performance. Et évidemment, ses connaissances et sa façon d’aborder la F1 sont très efficaces, mais c’était beaucoup de bons souvenirs », a poursuivi Gasly. “J’ai toujours trouvé très étonnant de simplement marcher dans son bureau et de voir le genre de choses que vous verrez sur son bureau et sur son tableau, c’était vraiment unique.” Albon a également partagé ses souvenirs de son temps de travail avec Newey chez Red Bull. “Il était très lié à la conduite automobile”, a décrit Albon aux médias, notamment Nation SB. “Il voulait vraiment savoir ce que ça faisait. Je pense que d’une certaine manière, il comprenait encore que les voitures devaient être réglées d’une certaine manière pour en tirer le meilleur parti. “Ouais, c’est juste très, très inspirant.” Albon a également noté qu’il appréciait la façon dont Newey lui posait des questions sur la voiture après une course. Si c’était quelque chose qui lui paraissait important, il venait toujours me voir après le dimanche », a décrit le pilote Williams. “Et je veux mon opinion à ce sujet, ce qui était bien d’avoir cette relation avec quelqu’un.” En fin de compte, c’est peut-être Gasly qui a le mieux décrit Newey. “Un génie unique.” Aujourd’hui, le monde de la F1 se demande où ce génie unique amènera ses talents ensuite.
Guerre civile 2024 : un road trip à travers une Amérique fracturée
Envie d’une étude de personnages pleine de suspense qui explore les dangers de la division politique au milieu d’une seconde guerre civile américaine ? Ne cherchez pas plus loin que « Civil War » d’Alex Garland (2024). A24 propose un thriller dystopique visuellement époustouflant, parfait pour les fans de films stimulants avec un mélange unique de commentaires politiques et d’action palpitante. Ce thriller dystopique emmène les téléspectateurs dans un voyage déchirant à travers une Amérique fracturée, en suivant une équipe de journalistes intégrés dans la résistance pendant une terrifiante seconde guerre civile. Rempli de performances exceptionnelles, « Civil War » 2024 vous fera réfléchir aux dangers de la division politique et au coût humain des conflits. Attachez-vous, cinéphiles, car « Civil War » 2024 d’Alex Garland est une aventure folle. Voyons ce qui fait de ce thriller dystopique un incontournable. Le bon Premièrement, le casting est phénoménal. Kirsten Dunst possède absolument l’écran dans le rôle de Lee Miller, un photographe de guerre chevronné aux nerfs d’acier (enfin, la plupart du temps). Au début du film, Dunst livre une performance brute et émotionnelle alors que Lee capture le chaos d’un conflit entre la police et une foule désespérée dans la région de New York. La scène rappelle étrangement les récentes manifestations, et les photographies intenses mais magnifiques de Lee mettent en valeur à la fois la brutalité et la résilience du moment. Ce n’est là qu’un exemple de la performance exceptionnelle de Dunst, qui capture parfaitement le dévouement et le courage d’un photographe de guerre chevronné. Wagner Moura offre une performance puissante aux côtés de Dunst, et Cailee Spaeny, bien que parfois frustrante, incarne parfaitement un journaliste débutant. Même les acteurs secondaires, dont Stephen McKinley Henderson, brillent dans leurs rôles. Le film utilise magistralement le silence pour accroître la tension lors des séquences d’action et mettre en valeur le coût humain dévastateur de la guerre. Il y a aussi des plans d’une beauté à couper le souffle dispersés tout au long du film, ce qui le rend visuellement époustouflant. Le mauvais Maintenant, attachons notre ceinture pour affronter les bosses de cette aventure par ailleurs sauvage. La plus grosse déception ? Les remorques sont trompeur. Ce n’est pas une épopée de guerre remplie de fusillades entre soldats ; c’est un voyage axé sur les personnages qui suit des journalistes intégrés dans la résistance. Nous ne nous penchons jamais sur la cause du conflit, le climat politique ou la réponse mondiale, laissant ainsi un vide frustrant. Il s’agit d’une déception majeure étant donné que les bandes-annonces présentent de nombreuses scènes de guerre, ce qui amène le public à s’attendre à une grande épopée de guerre. Cependant, le film brille lorsqu’il se concentre sur sa principale force : les personnages. Au début du film, Kirsten Dunst livre une performance brute et émotionnelle dans le rôle de Lee Miller, un photographe de guerre chevronné aux nerfs d’acier (enfin, la plupart du temps). Dunst capture le chaos d’un conflit entre la police et une foule désespérée dans la région de New York. La scène rappelle étrangement les récentes manifestations, et les photographies intenses mais magnifiques de Lee mettent en valeur à la fois la brutalité et la résilience du moment. Ce n’est là qu’un exemple de la performance exceptionnelle de Dunst, qui capture parfaitement le dévouement et le courage d’un photographe de guerre chevronné. La bande-son est une autre occasion manquée. La musique rock mal placée se heurte au ton sérieux du film, tandis que le jazz et le hip hop semblent également déplacés. Honnêtement, c’était comme si quelqu’un avait parfois oublié de réactiver son téléphone. Ces choix musicaux discordants restent un casse-tête. En parlant de déplacé, le film dépeint un camp de réfugiés de Virginie-Occidentale qui est plus que troublant. L’imagerie représentant principalement des personnes noires et brunes fuyant la guerre soulève des questions inconfortables sur la représentation. Bien que le film ne se concentre pas beaucoup sur la représentation, l’utilisation spécifique de personnages noirs et bruns dans ces scènes est préoccupante. Enfin, le personnage de Cailee Spaeny, Jessie, est la définition même de l’ennuyeux. Ses mauvaises décisions constantes et ses moments de demoiselle en détresse vous feront souhaiter le bouton d’avance rapide. Ce qui me dérange vraiment, c’est son arc complet et son impact sur les autres personnages. Le verdict « Civil War » 2024 est un film visuellement époustouflant avec un casting phénoménal. Même si une prémisse trompeuse et une bande-son déroutante le retiennent, le film propose une étude de personnage puissante dans un contexte déchiré par la guerre. Si vous êtes fan du style unique d’A24 et des histoires centrées sur les personnages se déroulant dans des mondes dystopiques, « Civil War » 2024 vaut peut-être le détour. Cependant, si vous vous attendez à une épopée de guerre traditionnelle, vous pourriez être déçu. Guerre civile 2024 : un road trip à travers une Amérique fracturée Agissant – 8/10 Cinématographie/Effets visuels – 9/10 Intrigue/Scénario – 5/10 Cadre/Thème – 7/10 Observabilité – 7/10 Re-regardabilité – 6/10
Spaceman Review : Un voyage inégal à travers l’espace et les sentiments
Celui de Johan Renck Astronauteadapté du roman de Jaroslav Kalfař de 2017 Astronaute de Bohême, se lance dans un voyage céleste visant à explorer non seulement les vastes inconnues de l’univers, mais également le labyrinthe complexe des émotions et des relations humaines. Alors que sa prémisse promet un mélange d’intrigue de science-fiction et de drame profond, l’exécution serpente malheureusement, ce qui donne lieu à un film aussi désorienté que son personnage principal. Le casting de stars, dirigé par Adam Sandler et Carey Mulligan, offre des performances louables mais se bat contre un scénario qui ne parvient pas tout à fait à décoller. L’intrigue est centrée sur Jakub Procházka, interprété par Adam Sandler, un astronaute tchèque envoyé en mission solo pionnière pour enquêter sur le nuage Chopra, un mystérieux phénomène cosmique. Le film tente de manière ambitieuse de naviguer dans la dynamique interstellaire et interpersonnelle complexe de la vie de Jakub, en mettant l’accent sur son isolement et son désir de connexion avec son ex-épouse, Lenka, interprétée par Carey Mulligan. Cependant, il trébuche dans la traduction à l’écran de la gravité émotionnelle et de la profondeur psychologique de son matériau source, sacrifiant souvent la cohérence au profit de l’abstraction artistique. Alors que la solitude de Jakub s’intensifie, il rencontre Hanuš, une araignée extraterrestre télépathique exprimée par Paul Dano, à bord de son vaisseau spatial. Hanuš cherche à comprendre l’humanité à travers les expériences et les souvenirs de Jakub, ouvrant la voie à ce qui aurait pu être une exploration approfondie de la condition humaine. Pourtant, les interactions entre Jakub et Hanuš, censées être le cœur du film, semblent souvent forcées. Il leur manque la résonance émotionnelle nécessaire pour impliquer pleinement le spectateur. La performance vocale de Dano est l’un des points forts du film, apportant chaleur et curiosité au personnage de Hanuš. Cependant, la qualité de la représentation CGI de Hanuš fluctue. Tirant parfois le spectateur de l’immersion que le récit cherche désespérément à réaliser. Le choix d’Adam Sandler dans le rôle de Jakub est une arme à double tranchant. Alors que Sandler a prouvé ses capacités dramatiques dans des films tels que Pierres précieuses non tailléessa performance dans Astronaute oscille inégalement entre véritablement touchant et maladroitement déplacé. Le fait que le film s’appuie fortement sur Sandler pour porter le poids émotionnel et philosophique de l’histoire expose ses faiblesses structurelles, en particulier dans son rythme et sa cohésion narrative. Carey Mulligan, dans le rôle de Lenka, livre une performance nuancée qui est malheureusement limitée par le développement limité de son personnage. L’histoire ne fournit pas suffisamment de contexte ou de temps d’écran pour le point de vue de Lenka. Ainsi, son rôle semble sous-utilisé et sa relation avec Jakub sous-développée. La présentation visuelle et les effets spéciaux du film sont mitigés. Si certaines séquences sont visuellement époustouflantes, d’autres souffrent d’apparentes contraintes budgétaires. Ils entravent l’ambition esthétique globale. La mise en scène de Johan Renck s’efforce d’adopter un ton lyrique et contemplatif. Malheureusement, cela finit souvent par des méandres, perdant de vue la dynamique et la clarté narratives. Le scénario, écrit par Colby Day, aborde de manière ambitieuse les thèmes de l’isolement, de la rédemption et du besoin humain de connexion. Cependant, il a du mal à équilibrer les éléments de science-fiction avec les questions émotionnelles et philosophiques plus profondes qu’il pose. Le dialogue, qui vise la profondeur poétique, atterrit parfois avec un bruit sourd, gêné par sa propre gravité. Le point culminant du film cherche à fournir une résolution cathartique mais laisse au lieu de cela de nombreux fils thématiques frustrants non résolus. Dans l’ensemble: Malgré ses défauts, Astronaute n’est pas sans mérite. L’ambition du film, tant dans ses aspirations thématiques que dans sa narration visuelle, est louable. Lorsqu’il parvient à aligner son récit, ses performances et ses visuels, il réalise des moments d’une véritable beauté et d’une résonance émotionnelle. L’enquête du film sur la fragilité des liens humains par rapport au cosmos infini est louable. Astronaute atteint les étoiles mais ne parvient finalement pas à saisir pleinement la profondeur thématique et la cohérence narrative à laquelle il aspire. C’est un film qui oscille entre des moments de véritable potentiel et des segments de sous-performance décourageante. Certains trouveront peut-être que ses performances et sa splendeur visuelle occasionnelle valent la peine d’être vues. Cependant, d’autres pourraient trouver cela décevant comme un voyage à travers l’espace et l’émotion humaine. Spaceman trouve sa place dans la vaste zone inconnue entre le succès et l’échec. Spaceman Review : Un voyage inégal à travers l’espace et les sentiments Agissant – 7/10 Cinématographie/Effets visuels – 6,5/10 Intrigue/Scénario – 4/10 Cadre/Thème – 4/10 Observabilité – 5/10 Re-regardabilité – 4/10