Mise à jour : La police démantèle une barricade au parc à conteneurs Ray-Mont à Montréal

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Des dizaines de manifestants ont bloqué l’accès au parc à conteneurs Ray-Mont Logistics, sur la rue Notre-Dame Est, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal, jeudi matin.

Les manifestants ont dressé des barricades devant l’accès vers 6h30. La police est arrivée peu avant 7h00 et démantelait le site peu après 8h00. Le parc à conteneurs, qui se trouve à moins de 100 mètres d’un quartier résidentiel et du Boisé Steinberg espace vert, est très disputé depuis 2017.

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Le surveillant des lieux, Alexandre Paré, a déclaré être arrivé à 6 h 35 et n’avoir pas pu entrer.

«J’ai immédiatement appelé la police», a-t-il déclaré.

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Les manifestants — membres des soulèvements du fleuve et du groupe militant Mobilisation 6600 — ont marché avec une banderole sur le site vers 8 heures du matin, après quoi la police de Montréal a emmené des coupe-boulons jusqu’à la barricade pour la démonter. Des véhicules de police sont alors entrés sur les lieux.

Anaïs Houde, la porte-parole du groupe, a déclaré que le groupe avait tenté de stopper le projet par d’autres moyens, mais en vain.

Elle a déclaré que Ray-Mont Logistics ne s’est pas montré intéressé à s’adapter aux besoins locaux et a « paralysé » le processus démocratique en répondant aux tentatives municipales de bloquer le projet par des poursuites judiciaires.

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Montréal a refusé une demande de permis pour la construction du chantier en 2017. En 2018, la Cour supérieure du Québec s’est rangée du côté de Ray-Mont, estimant que l’entreprise avait le droit de construire sur le site ; cette décision a été confirmée par la Cour d’appel. Ray-Mont a ensuite poursuivi la ville pour 343 millions de dollars et a réglé 17 millions de dollars.

En conséquence, la ville est largement impuissante à arrêter le projet malgré une large opposition locale, menée par Mobilisation 6600. Les consultations publiques ont commencé, avec une première séance publique prévue le 12 novembre.

Ray-Mont est « un tyran qui intimide les élus, les fonctionnaires et les citoyens », a déclaré Houde.

Elle a déclaré qu’un employé du parc à conteneurs l’avait approchée au début de l’action et lui avait dit que les travailleurs reviendraient avec des machines pour démanteler la barricade. Au moins trois camions étaient alignés devant l’entrée, incapables d’entrer. Houde a déclaré qu’elle ne savait pas combien de temps les manifestants resteraient.

“Cela dépend de la police.”

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