Dans Pois de senteurla créatrice Kirstie Swain adapte magistralement le roman pointu et tordu de CJ Skuse en une comédie dramatique noire captivante pour Sky Atlantic. La saison 1 est une balade diablement amusante dans l’esprit d’une anti-héroïne profondément complexe, Rhiannon Lewis, interprétée par la fascinante Ella Purnell. Le spectacle équilibre la profondeur psychologique avec un humour mordant, tout en explorant le désordre de l’identité, de la vengeance et de la rage réprimée. Prémisse: Au centre de Pois de senteur est Rhiannon, un personnage aussi charmant que dérangeant. Le portrait de Purnell est remarquable, apportant un méchant mélange de vulnérabilité et de cruauté au rôle. La vie de Rhiannon est une vie de désillusion silencieuse, piégée dans un cycle de routine banale en tant qu’assistante administrative dans un journal local. Son travail est banal, ses amitiés superficielles et ses interactions avec les gens sont souvent empreintes de mépris – en interne, sinon toujours en externe. Les pièges ordinaires de sa vie ne font qu’amplifier le chaos qui couve sous la surface, alors que nous apprenons progressivement à quel point son passé troublé, marqué par l’intimidation et les troubles familiaux, a façonné sa vision du monde. Ella Purnell est phénoménale : La performance de Purnell élève la série. Elle navigue dans la descente de Rhiannon vers un territoire plus sombre avec une aisance naturelle, gardant le public captivé et parfois mal à l’aise alors qu’il oscille entre l’empathie pour sa douleur et l’inquiétude face à ses actions. Rhiannon n’est pas un personnage facile à aimer, mais elle est impossible à ignorer. Elle est à la fois une prédatrice et une proie : vicieuse, spirituelle et profondément humaine malgré ses défauts. Purnell trouve des nuances dans la juxtaposition entre l’apathie extérieure de Rhiannon et sa rage intérieure bouillonnante, offrant une performance à la fois effrayante et charismatique. Le génie de Pois de senteur réside dans la manière dont il explore la dualité de son personnage principal et, par extension, son ton. D’une part, la série est un drame psychologique profondément sombre, racontant la soif de sang et la fascination croissante de Rhiannon pour la violence après la mort de son père et une rencontre fatidique avec un étranger. En revanche, c’est une comédie noire mordante qui trouve de l’humour dans l’absurdité du quotidien. Le spectacle mélange habilement ces deux tons opposés sans pour autant saper l’autre, permettant des moments à la fois d’horreur authentique et de rires sombres. Merveilleuse écriture : Le scénario de Swain excelle dans la description du monologue intérieur sardonique de Rhiannon, qui est vif, plein d’esprit et souvent hilarant dans sa franchise. Cette voix off nous donne un accès intime à ses pensées, nous permettant de comprendre ses motivations tout en nous rappelant son instabilité. L’écriture capture l’humour noir du matériel source, offrant un commentaire social mordant sur les banalités de la vie moderne, tout en nous plongeant plus profondément dans la psyché de Rhiannon. Le rythme de la série est méthodique, dévoilant progressivement le monde interne de Rhiannon alors que les événements externes commencent à devenir incontrôlables. Les épisodes créent des tensions à travers une série de tournants imprévisibles, chacun compliquant encore davantage sa position morale. À mesure que les enjeux augmentent, nous sommes obligés de nous demander jusqu’où elle ira – et jusqu’où nous sommes prêts à l’accompagner. Casting de soutien : Alors que Pois de senteur est indéniablement l’histoire de Rhiannon, le casting de soutien joue un rôle crucial dans l’élaboration du monde de la série. Nicôle Lecky brille dans le rôle de Julia Blenkingsopp, la tyranne de l’enfance de Rhiannon. Son personnage est l’un des plus intéressants que la série ait à offrir tout au long de ses six épisodes. Jon Pointing dans le rôle de Craig, le petit ami terne de Rhiannon, offre une représentation de la masculinité toxique si détachée qu’elle frise le pathétique. Son personnage ignore le comportement de plus en plus erratique de Rhiannon, ajoutant une couche de tragédie à leur relation dysfonctionnelle. Leurs interactions sont remplies d’humour noir, soulignant à quel point Rhiannon se cache derrière une façade de normalité. AJ de Calam Lynch contribue également à la richesse thématique du spectacle. AJ est un collègue de Rhiannon qui a un énorme béguin pour elle. Mais heureusement, cela n’est jamais décrit de manière ennuyeuse. Même s’il est gentil avec elle, il veut toujours se concentrer sur son travail et donner la priorité à cela. Il ne devient jamais autoritaire. Thèmes : Sous son extérieur sarcastique, Pois de senteur est aux prises avec des thèmes plus profonds du traumatisme et de l’identité. Les expériences de Rhiannon en matière d’intimidation pendant son enfance et de perte de sa famille sont essentielles dans la formation de son détachement émotionnel et de sa spirale éventuelle vers des pensées plus sombres. La mort de son père agit comme un catalyseur, faisant ressortir des sentiments de chagrin et de colère enfouis depuis longtemps qui se manifestent de manière de plus en plus violente. Bien que ses mécanismes d’adaptation soient extrêmes, ils témoignent d’une exploration plus large de la manière dont un traumatisme non résolu peut conduire à des comportements d’adaptation dangereux. Le spectacle explore également habilement les thèmes de l’autonomisation, bien que de manière perverse. Rhiannon trouve un sentiment de contrôle tordu dans ses pulsions les plus sombres, considérant sa rage comme une forme de libération des contraintes des attentes sociétales. Cela soulève des questions provocatrices sur la frontière entre autonomisation et destruction, en particulier pour une femme qui navigue dans un monde qui ne cesse de lui faire défaut. Les actions de Rhiannon sont cathartiques mais aussi dérangeantes, laissant le public dans un état d’ambiguïté morale. Visuels et musique : Visuellement, Pois de senteur maintient un contraste saisissant entre son monde extérieur de bureaux et de maisons lumineux et stériles et le monde sombre et tumultueux dans la tête de Rhiannon. La mise en scène juxtapose souvent la banalité de son environnement avec ses pensées de plus en plus violentes, créant un sentiment de
Miller Moss et Woody Marks mènent l’USC face à Rutgers
L’idée était bonne. Cela semblait parfait lorsque les World Series se sont révélées être New York Yankees-Los Angeles Dodgers. FOX Sports allait utiliser le match de baseball comme tête de file du concours Rutgers-USC Big Ten au LA Coliseum. Le baseball n’a pas coopéré lorsque les World Series ont duré des manches supplémentaires. Ainsi, le match de football universitaire a commencé sur FS1. Si vous ne vous êtes pas éveillé tard dans les fuseaux horaires de l’Est ou du Centre, voici ce que vous devez savoir. Les Troyens ont battu les Scarlet Knights, 42-20. Le match n’a pas eu le drame de la victoire des Dodgers contre les Yankees lors du grand chelem de Freddie Freeman en 10e manche. Rutgers a commencé la saison 4-0 et est maintenant 4-4, ce qui est le même record sportif de l’USC. Miller Moss a lancé pour 308 verges et deux touchés. Woody Marks a parcouru 94 verges et trois scores pour les Trojans.
Règlement concernant les détentions préventives au Québec d’une valeur de 8,5 millions de dollars
Liens du fil d’Ariane Québec Si cela est approuvé par un juge, les personnes se verraient rembourser 1 000 dollars pour chaque jour de détention pour des raisons de santé mentale au-delà de la limite légale de 72 heures. Auteur de l’article : La Presse Canadienne Pierre Saint-Arnaud Publié le 26 octobre 2024 • Dernière mise à jour il y a 18 minutes • 3 minutes de lecture Vous pouvez sauvegarder cet article en vous inscrivant gratuitement ici. Ou connectez-vous si vous avez un compte. Le palais de justice de Montréal est visible sur une photo d’archives. Photo de John Mahoney /Gazette de Montréal Contenu de l’article Les personnes souffrant de troubles de santé mentale qui ont été placées en détention préventive pendant plus de 72 heures contre leur gré dans les hôpitaux en vertu de la loi P-38 du Québec pourraient bientôt être indemnisées pour cette violation de leurs droits. L’entente conclue entre les groupes défendant ces personnes et le gouvernement du Québec a été soumise mardi au juge Martin Sheehan de la Cour supérieure, qui doit maintenant en approuver les grandes lignes et se prononcer sur la question des honoraires d’avocats, sur laquelle les parties ne s’entendent pas. . Publicité 2 Cette publicité n’a pas encore été chargée, mais votre article continue ci-dessous. CE CONTENU EST RÉSERVÉ UNIQUEMENT AUX ABONNÉS Là avec toi alors. Ici avec toi maintenant. En tant qu’élément essentiel de la communauté depuis plus de 245 ans, The Gazette continue de fournir des informations et une couverture fiables en anglais sur des questions importantes. Abonnez-vous maintenant pour recevoir : Accès en ligne illimité à notre journalisme primé, y compris des chroniques stimulantes d’Allison Hanes, Josh Freed et Bill Brownstein. Possibilité de dialoguer avec notre communauté de commentaires et d’apprendre des autres lecteurs dans un forum modéré. Accès en ligne illimité à la Montreal Gazette et au National Post, y compris le New York Times Crossword, et à 14 autres sites d’information avec un seul compte Soutenez les journalistes locaux et la prochaine génération de journalistes. Montreal Gazette ePaper, une réplique électronique de l’édition imprimée à visualiser sur n’importe quel appareil, où vous pouvez partager et commenter. ABONNEZ-VOUS POUR DÉBLOQUER PLUS D’ARTICLES Là avec toi alors. Ici avec toi maintenant. En tant qu’élément essentiel de la communauté depuis plus de 245 ans, The Gazette continue de fournir des informations et une couverture fiables en langue anglaise sur des questions importantes. Abonnez-vous maintenant pour recevoir : Accès en ligne illimité à notre journalisme primé, y compris des chroniques stimulantes d’Allison Hanes, Josh Freed et Bill Brownstein. Possibilité de dialoguer avec notre communauté de commentaires et d’apprendre des autres lecteurs dans un forum modéré. Accès en ligne illimité à la Montreal Gazette et au National Post, y compris le New York Times Crossword, et à 14 autres sites d’information avec un seul compte Soutenez les journalistes locaux et la prochaine génération de journalistes. Montreal Gazette ePaper, une réplique électronique de l’édition imprimée à visualiser sur n’importe quel appareil, où vous pouvez partager et commenter. INSCRIVEZ-VOUS / CONNECTEZ-VOUS POUR DÉBLOQUER PLUS D’ARTICLES Là avec toi alors. Ici avec toi maintenant. En tant qu’élément essentiel de la communauté depuis plus de 245 ans, The Gazette continue de fournir des informations et une couverture fiables en langue anglaise sur des questions importantes. Créez un compte ou connectez-vous pour continuer votre expérience de lecture. Accédez à des articles de partout au Canada avec un seul compte. Partagez vos réflexions et rejoignez la conversation dans les commentaires. Profitez d’articles supplémentaires par mois. Recevez des mises à jour par e-mail de vos auteurs préférés. CET ARTICLE EST GRATUIT À LIRE, INSCRIVEZ-VOUS POUR DÉBLOQUER. Créez un compte ou connectez-vous pour continuer votre expérience de lecture. Accédez à des articles de partout au Canada avec un seul compte Partagez vos réflexions et rejoignez la conversation dans les commentaires Profitez d’articles supplémentaires par mois Recevez des mises à jour par e-mail de vos auteurs préférés Connectez-vous ou créez un compte ou Contenu de l’article Le juge Sheehan a pris l’affaire en délibéré, mais il est déjà certain que l’entente, qui représente un montant total de 8,5 millions de dollars, permettra à chacun des demandeurs d’obtenir 1 000 $ par jour de garde injustifiée, c’est-à-dire tout jour dépassant les 72 heures. autorisé par la Loi sur la protection des personnes dont l’état mental présente un danger pour elles-mêmes ou pour autrui sans obtenir au préalable une ordonnance du tribunal. «La loi P-38 est une période de détention préventive de 72 heures où l’on peut observer ce qui se passe», a expliqué Diane Dupuis, directrice d’Action Autonomie, un groupe de défense des droits des personnes souffrant de troubles de santé mentale. « Mais (les professionnels de santé) ont absolument l’obligation, le devoir de présenter au tribunal une demande de garde provisoire et, donc, d’augmenter le temps d’observation. “Actuellement, ces délais ne sont pas respectés”, a-t-elle déclaré, d’où la demande d’action collective qui n’a finalement jamais été entendue, les requérants étant parvenus à un accord avec le gouvernement avant même que le tribunal ne décide si la demande serait autorisée ou non. Publicité 3 Cette publicité n’a pas encore été chargée, mais votre article continue ci-dessous. Contenu de l’article La loi P-38 donne aux établissements de santé le droit de détenir contre son gré de manière « préventive » une personne pendant une durée maximale de 72 heures si elle présente un danger grave et immédiat pour elle-même ou pour autrui. Dupuis a déclaré que le célèbre avocat défendant les victimes du système de santé, Jean-Pierre Ménard, dont le fils Patrick Martin-Ménard représente les plaignants dans cette affaire, a déclaré qu’ils « ont inventé la loi du trouble plutôt que de la dangerosité. Le P-38 est destiné aux personnes dangereuses pour autrui ou pour elles-mêmes. Mais parfois, il y a des gens qui dérangent, mais qui ne sont pas forcément dangereux.» L’enveloppe de 8,5 millions de dollars de l’entente est principalement divisée en deux, soit un peu plus de 3,5