Étranger dans les bois est un film d’horreur qui tente noblement de se démarquer du genre bondé, réalisé par Adam Newacheck et écrit par Holly Kenney, qui joue également le rôle de la protagoniste troublée du film, Olivia. À une époque où les films d’horreur misent souvent sur le gore excessif et les frayeurs pour enthousiasmer le public, Étranger dans les bois s’efforce d’apporter une approche centrée sur la narration. Bien que le film ait ses moments, un manque d’innovation et un scénario quelque peu prévisible donnent lieu à un sac mitigé. Le bon: La prémisse de Étranger dans les bois se concentre autour d’Olivia, interprétée par Holly Kenney. Olivia, après l’événement traumatisant de presque se noyer dans une baignoire avec un poignet fendu après les funérailles de son fiancé, part en vacances avec ses amis. Les amis d’Olivia, Sam (Brendin Brown), Clayton (Teddy Spencer), Theresa (Paris Nicole) et Liam (Devon Deshaun Stewart), la soupçonnent de tentative de suicide, bien qu’Olivia insiste sur le fait que quelqu’un l’a attaquée. Cela ouvre la voie à un récit qui plonge dans l’horreur psychologique, visant à mélanger le mystère avec les tactiques effrayantes traditionnelles. Le portrait d’Olivia par Holly Kenney est louable. Elle navigue avec finesse dans les émotions complexes des personnages, décrivant de manière convaincante quelqu’un aux prises avec le chagrin et la peur. Les acteurs secondaires, dont Brendin Brown et Teddy Spencer, réalisent des performances respectables, même s’ils tombent parfois dans les pièges des clichés de genre. La dynamique entre amis contribue à certaines des scènes les plus fascinantes du film, donnant un aperçu de la façon dont la tragédie et la paranoïa peuvent mettre à rude épreuve les relations. Le mauvais: Cependant, le film a beaucoup de mal à créer un rythme et un suspense. Le réalisateur, Adam Newacheck, vise à tisser tension et malaise à travers une série de rencontres et de révélations étranges. Pourtant, l’exécution échoue, principalement en raison de la nature prévisible de l’intrigue. Bien que l’idée d’une histoire d’horreur tournant autour de traumatismes psychologiques et de menaces externes potentielles soit intrigante, Stranger in the Woods ne parvient pas à proposer de nouvelles idées ou des rebondissements qui n’ont jamais été vus auparavant dans le genre. La cinématographie, portée par un talent méconnu, oscille entre mise en ambiance efficace et plans de paysages génériques. Cette approche ajoute peu au récit. Il y a des moments où le film capture l’isolement et la vulnérabilité d’être dans un lieu de vacances isolé, jouant sur les éléments d’horreur. Pourtant, ces cas sont trop rares pour entretenir une atmosphère de terreur ou d’anticipation tout au long de la durée du film. De plus, le scénario, écrit par Holly Kenney, souffre d’inégalités. Certains dialogues parviennent à capturer efficacement la crudité des émotions des personnages. Cependant, d’autres semblent guindés, nuisant à l’impact escompté des scènes clés. De plus, le fait que le film s’appuie sur des dialogues explicatifs pour faire avancer le récit plutôt que de montrer le développement des personnages ou la progression de l’intrigue à travers les actions se traduit par une expérience de visionnage quelque peu désengagée. Où Étranger dans les bois Ce qui brille, quoique brièvement, c’est dans ses tentatives d’explorer des thèmes plus profonds. Explorer les problèmes de santé mentale dans un contexte d’horreur aurait pu se faire en affrontant ses démons personnels de manière isolée. Cette opportunité est malheureusement sous-exploitée, éclipsée par l’ambition du film d’adhérer aux éléments d’horreur conventionnels. Le point culminant du film est peut-être la partie la plus révélatrice de sa lutte pour marier originalité et attentes du genre. Sans s’aventurer en territoire spoiler, on peut dire que la résolution semble précipitée et insatisfaisante. Il offre peu de conclusion ou d’aperçu du destin des personnages. Cette conclusion précipitée constitue un microcosme du défi global du film. Équilibrer le désir d’innover dans le genre de l’horreur tout en offrant les sensations fortes et les frissons attendus. Dans l’ensemble: Étranger dans les bois est un film ambitieux d’Adam Newacheck et de l’écrivain-star Holly Kenney. Malgré le principe prometteur et les moments de véritable introspection des personnages, le film échoue. Il n’innove jamais, mais est plutôt la proie de tropes familiers et d’une exécution qui manque de suspense. Les performances, notamment celles de Kenney, sont remarquables, mais elles ne suffisent pas à élever le matériau au-delà de ses limites inhérentes. Les fans d’horreur psychologique pourraient apprécier certains aspects du film, notamment dans son exploration du traumatisme et de la paranoïa. Cependant, pour ceux qui recherchent une expérience d’horreur vraiment innovante ou à couper le souffle, Étranger dans les bois pourrait ne pas répondre à ces attentes. En fin de compte, ce film illustre les défis liés à la création d’une histoire d’horreur captivante qui équilibre la profondeur narrative avec les sensations fortes du genre. Une approche plus ciblée aurait pu transformer Étranger dans les bois dans une entrée remarquable dans le genre. Dans l’état actuel des choses, il s’agit d’un ajout inégal, quoique sérieux, au paysage du film d’horreur. Agissant – 6/10 Cinématographie/Effets visuels – 5/10 Intrigue/Scénario – 5/10 Cadre/Thème – 5/10 Observabilité – 5/10 Re-regardabilité – 4/10