Arthur le roi, un film réalisé par Simon Cellan Jones, orne le grand écran comme une tentative de tisser l’histoire réelle et réconfortante d’un chien nommé Arthur et d’une équipe de course d’aventure dans une expérience cinématographique. Le film est inspiré du livre non-fiction Arthur de 2016 – Le chien qui a traversé la jungle pour trouver un foyer de Mikael Lindnord, visant à traduire une histoire de persévérance et de camaraderie inattendue en un récit d’aventure familial. Cependant, malgré ses prémisses prometteuses et son casting de stars, dont Mark Wahlberg, Simu Liu et Juliet Rylance, le film ne réussit que partiellement sa mission, laissant au public une impression tiède. L’intrigue est centrée sur un groupe d’alpinistes qui se lancent dans une compétition ardue à travers les terrains difficiles de la République dominicaine. Au milieu de la lutte et de la camaraderie qui définissent le cœur de toute course d’aventure, ils rencontrent un chien errant qui, bien que blessé, s’accroche au chef de l’équipe, joué par Mark Wahlberg dans le rôle de Michael Light. Le personnage de Wahlberg, à l’image de Lindnord lui-même, tente de nouer un lien avec Arthur, favorisant une amitié inter-espèces qui sert d’épine dorsale émotionnelle au récit. Du point de vue des performances, Wahlberg offre une interprétation utile d’un pilote d’aventure chevronné. Cependant, sa connexion avec Arthur semble parfois superficielle, manquant de la profondeur que l’histoire réelle offre probablement. Leo de Simu Liu ajoute du charme et de l’humour à l’ensemble, équilibrant le drame et les moments légers. Juliet Rylance, dans le rôle d’Helena Light, apporte une performance louable. Malheureusement, le scénario lui laisse peu de place pour briller, laissant son personnage quelque peu en retrait. Le portrait d’Olivia par Nathalie Emmanuel complète le casting principal. Elle livre une performance qui, bien que sérieuse, est également gênée par les limites narratives du film. Arthur le roi tente de jongler avec plusieurs thèmes – le défi de la course, la résilience de l’esprit humain et les liens formés dans l’adversité – mais peine à approfondir l’un d’entre eux. Le film semble épisodique, manquant de profondeur émotionnelle ou d’exploration des personnages. La cinématographie capture la beauté de la République dominicaine mais manque parfois de créativité. De plus, le rythme du film semble incohérent. Certains points de l’intrigue semblaient précipités tandis que d’autres semblaient surestimés. Cette incohérence non seulement perturbe l’engagement du spectateur, mais diminue également l’impact des moments les plus poignants de l’histoire. Cela inclut l’amitié naissante entre Michael et Arthur. Le scénario, écrit par Michael Brandt, oscille entre la tentative de rendre hommage à l’histoire inspirante sur laquelle il est basé et l’adhésion aux attentes d’un film d’aventure commercial, aboutissant à un produit final qui ne satisfait pleinement ni l’une ni l’autre de ces ambitions. Sur une note positive, Arthur le roi brille dans sa représentation d’Arthur lui-même. Le film donne vie au personnage principal avec un niveau de chaleur et d’authenticité véritablement touchant. Les scènes impliquant le chien sont facilement le point culminant du film. Ils mettent en valeur un lien sincère entre l’animal et l’humain qui transcende la parole. C’est dans ces moments que le film atteint presque ses sommets ambitieux. Cela rappelle au public le lien puissant qui peut se former contre toute attente. Négliger la relation fondamentale entre les vues panoramiques et la dynamique raciale nuit au film. Le film a raté l’occasion d’explorer en profondeur l’amitié et la survie mutuelle. Arthur le roi est un film plein de promesses et de potentiel, mais qui ne parvient pas à tracer pleinement sa voie. Bien qu’il comporte des moments d’affection authentique et des paysages à couper le souffle, il ne parvient pas à offrir une expérience narrative convaincante. Pour ceux qui recherchent un film d’aventure légèrement divertissant sans nécessiter beaucoup d’investissement émotionnel, il peut s’avérer satisfaisant. Ce film ne parvient pas à proposer une exploration approfondie des liens, de la résilience et du triomphe entre l’homme et l’animal. Malgré sa tentative admirable de donner vie à une histoire vraie remarquable, Arthur le roi reste une affaire médiocre. Cela résonne comme une histoire qui n’est pas entièrement racontée, un peu comme une course pas tout à fait gagnée. Agissant – 7/10 Cinématographie/Effets visuels – 5/10 Intrigue/Scénario – 4,5/10 Cadre/Thème – 4,5/10 Observabilité – 5/10 Re-regardabilité – 4/10
Revue de Stranger in the Woods : un effort d’horreur noble mais imparfait
Étranger dans les bois est un film d’horreur qui tente noblement de se démarquer du genre bondé, réalisé par Adam Newacheck et écrit par Holly Kenney, qui joue également le rôle de la protagoniste troublée du film, Olivia. À une époque où les films d’horreur misent souvent sur le gore excessif et les frayeurs pour enthousiasmer le public, Étranger dans les bois s’efforce d’apporter une approche centrée sur la narration. Bien que le film ait ses moments, un manque d’innovation et un scénario quelque peu prévisible donnent lieu à un sac mitigé. Le bon: La prémisse de Étranger dans les bois se concentre autour d’Olivia, interprétée par Holly Kenney. Olivia, après l’événement traumatisant de presque se noyer dans une baignoire avec un poignet fendu après les funérailles de son fiancé, part en vacances avec ses amis. Les amis d’Olivia, Sam (Brendin Brown), Clayton (Teddy Spencer), Theresa (Paris Nicole) et Liam (Devon Deshaun Stewart), la soupçonnent de tentative de suicide, bien qu’Olivia insiste sur le fait que quelqu’un l’a attaquée. Cela ouvre la voie à un récit qui plonge dans l’horreur psychologique, visant à mélanger le mystère avec les tactiques effrayantes traditionnelles. Le portrait d’Olivia par Holly Kenney est louable. Elle navigue avec finesse dans les émotions complexes des personnages, décrivant de manière convaincante quelqu’un aux prises avec le chagrin et la peur. Les acteurs secondaires, dont Brendin Brown et Teddy Spencer, réalisent des performances respectables, même s’ils tombent parfois dans les pièges des clichés de genre. La dynamique entre amis contribue à certaines des scènes les plus fascinantes du film, donnant un aperçu de la façon dont la tragédie et la paranoïa peuvent mettre à rude épreuve les relations. Le mauvais: Cependant, le film a beaucoup de mal à créer un rythme et un suspense. Le réalisateur, Adam Newacheck, vise à tisser tension et malaise à travers une série de rencontres et de révélations étranges. Pourtant, l’exécution échoue, principalement en raison de la nature prévisible de l’intrigue. Bien que l’idée d’une histoire d’horreur tournant autour de traumatismes psychologiques et de menaces externes potentielles soit intrigante, Stranger in the Woods ne parvient pas à proposer de nouvelles idées ou des rebondissements qui n’ont jamais été vus auparavant dans le genre. La cinématographie, portée par un talent méconnu, oscille entre mise en ambiance efficace et plans de paysages génériques. Cette approche ajoute peu au récit. Il y a des moments où le film capture l’isolement et la vulnérabilité d’être dans un lieu de vacances isolé, jouant sur les éléments d’horreur. Pourtant, ces cas sont trop rares pour entretenir une atmosphère de terreur ou d’anticipation tout au long de la durée du film. De plus, le scénario, écrit par Holly Kenney, souffre d’inégalités. Certains dialogues parviennent à capturer efficacement la crudité des émotions des personnages. Cependant, d’autres semblent guindés, nuisant à l’impact escompté des scènes clés. De plus, le fait que le film s’appuie sur des dialogues explicatifs pour faire avancer le récit plutôt que de montrer le développement des personnages ou la progression de l’intrigue à travers les actions se traduit par une expérience de visionnage quelque peu désengagée. Où Étranger dans les bois Ce qui brille, quoique brièvement, c’est dans ses tentatives d’explorer des thèmes plus profonds. Explorer les problèmes de santé mentale dans un contexte d’horreur aurait pu se faire en affrontant ses démons personnels de manière isolée. Cette opportunité est malheureusement sous-exploitée, éclipsée par l’ambition du film d’adhérer aux éléments d’horreur conventionnels. Le point culminant du film est peut-être la partie la plus révélatrice de sa lutte pour marier originalité et attentes du genre. Sans s’aventurer en territoire spoiler, on peut dire que la résolution semble précipitée et insatisfaisante. Il offre peu de conclusion ou d’aperçu du destin des personnages. Cette conclusion précipitée constitue un microcosme du défi global du film. Équilibrer le désir d’innover dans le genre de l’horreur tout en offrant les sensations fortes et les frissons attendus. Dans l’ensemble: Étranger dans les bois est un film ambitieux d’Adam Newacheck et de l’écrivain-star Holly Kenney. Malgré le principe prometteur et les moments de véritable introspection des personnages, le film échoue. Il n’innove jamais, mais est plutôt la proie de tropes familiers et d’une exécution qui manque de suspense. Les performances, notamment celles de Kenney, sont remarquables, mais elles ne suffisent pas à élever le matériau au-delà de ses limites inhérentes. Les fans d’horreur psychologique pourraient apprécier certains aspects du film, notamment dans son exploration du traumatisme et de la paranoïa. Cependant, pour ceux qui recherchent une expérience d’horreur vraiment innovante ou à couper le souffle, Étranger dans les bois pourrait ne pas répondre à ces attentes. En fin de compte, ce film illustre les défis liés à la création d’une histoire d’horreur captivante qui équilibre la profondeur narrative avec les sensations fortes du genre. Une approche plus ciblée aurait pu transformer Étranger dans les bois dans une entrée remarquable dans le genre. Dans l’état actuel des choses, il s’agit d’un ajout inégal, quoique sérieux, au paysage du film d’horreur. Agissant – 6/10 Cinématographie/Effets visuels – 5/10 Intrigue/Scénario – 5/10 Cadre/Thème – 5/10 Observabilité – 5/10 Re-regardabilité – 4/10